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Medziriadky Dvadsiatich Štyroch Hodín

Oné.. neupravené, sú tam chyby, ale nech... pôvodná verzia napísaná ešte pred pobytom vo Frankofónnej krajine
 Les Entre-Lignes de 24 heures

Des fois, on est si proche de l´essence qu´on oublie le fugitif. Au bout de tout ça, il faut toujours fermer les yeux et oublier le passé. Juste un peu du froideur, des faibles lumiéres, et puis on ne saura pas quand tout serait fini.  
 
Couchée au lit de l´hopital, elle pleure, une des deux dames dans le lit à côté pleure aussi. Ça ne fait plus que vingt quatre heures de la douleur, mais elle sente de n´avoir plus de force à respirer, à penser. Chaque fois qu´elle essaie de penser positivement, ses larmes s´agrandissent encore. Elle ne peut pas allonger son corps sur la lit, ni s´assoir, ni marcher. La soueur coule de son corps. Elle regarde le jour sombre par la fenêtre. Elle se souvient du bien et du mal. Les fragments des jours passés se mellent avec ses mouvements agités. Il n´y a plus de mots à communiquer, il n´y a que des soupirs et de regret.
 
La mort, c´est seulement un frémissement faible qui nous accompagne quotidiennement. On fait du bruit, on n´y pense pas, et pourtant il existe. Les idées de la mort lui sont venues dans la tête. On a vingt ans et on commençe à connaître la vie telle quelle est, on oublie la révolte de la puberté et la haine, on se rende compte de notre propre chemin et enfin on se rend compte de la solitude, de la vieillesse qui va venir nous priver des forces, donc on se décide de vivre en chaque moment, de rien attendre, de compter sur le destin tel qu´il est. On compte sur la mort. Mais on ne la connais jamais à fond.
 
Deux visites dans la chambre pour la vieille dame. Elle ne cesse pas à pleurer. Sa fille est assise sur son lit et sourit. Son gendre est, par contre, assis au coin de la chambre et ne dit rien. Ses petits-enfants sourient. Ils aiment leur grand-mére. Il y a de l´amour... l´amour incessant, l´amour blessé, l´amour désiré, l´amour ouverte, l´amour égoiste, l´amour craignant, l´amour inédit, l´amour exprimé, l´amour caché .. il y a tant des amours, que parfois c´est difficile à définir son propre amour. Des fois, c´est trop difficile de dire ce que les gens ont besoin d´ouïr . Des fois, les mots oscilent sur la langue mais l´égoisme nous empêche de sentir, d´etre naif comme les enfants...d´etre heureux.
La dame sourit malgré les larmes. C´est comme ça qu´elle communique avec ses petits enfants.
La dame n´est pas seule, elle garde des photos de ses petits enfants dans le tiroir à côté de son lit. Quand ils ne viennent pas la voir, elle mets ses vieilles lunettes et regarde ces photos. Des fois, si elle se sent assez forte, elle prend de la laine et ses épingles et continue à tricoter. Tout le temps le photo de sa petite fille reste dans le tiroir ouvert.
 
Danser, chanter, respirer, marcher, regarder, parler, jouer. Danser, chanter, respirer, marcher, regarder, parler, jouer, sauter. Danser, chanter, respirer, marcher, regarder, parler, jouer, sauter, aimer... C´est la vie, c´est ce qu´on aime... Cette même vie est percée des frémissements faibles - presque inaudibles, elle est même entre les quatres murs de la chambre de l´hospital, entre quelques limites d´underground Européen, entre les coins pointus du tiroir... entre les lignes de quelques heures.
 
Elle est seule. Elle se sent faible. Elle regarde ses parents, ils pleurent. Elle voit les larmes dans les yeux de son pére qui ne l´a jamait dit qu´il l´aimait. Elle est fachée. Après leur depart, ses paines sont un peu soulagées. D´une partie elle croit de les revoir encore, et de l´autre partie elle pense que si elle doit mourir, c´est miex qu´elle reste seule. Elle est seule et elle est contente. La dame d´à côté a fini de pleurer, parce que sa famille est aussi partie. La dame lui adresse quelques mots de sagesse. Elle sourit, elle remercie et continue à produire des soupirs. Elle y désire le fin. Oui, elle a souvent réflechi de la mort, elle ne la jamais imaginé comme ça. Aujourd´hui, c´est différent, c´est sérieux. Elle savait toujours que la mort est une partie inévitable de la vie, mais aujour´hui quand elle y pense, les larmes coulent sur ses joux et elle n´y peut mettre le fin.
 
Elle tremble, elle a froid, elle a la fièvre. Il lui vient une idée soudaine de l´homme qu´elle aimait. Elle sourit et baisse lentement les paupières. Il lui reste de songer encore. Elle songe qu´il est assis près de son lit, il lui tient sa main et toute la douleur devient secondaire. Oui, c´est comme ça que les choses se passent dans les films naifs. Elle pense que ça se passe aussi dans le vie, mais ça devient toujours secondaire aux yeux des spectateurs. Comment ça se passe ... d´être un vrai acteur? Elle écoute son désir cessant d´aller follement plus loin. Elle ne se batte avec cette idée naive. Pour un moment elle ne croit pas à la paralysie du siécle. L´idée naive de l´existance de l´amour la calme. Elle commençe à respirer plus légèrement. Elle nourit l´espoir sans s´y rendre compte.
 
L´angoisse de toute la journée l´a ensomeillé les yeux. Pourtant elle ne dort pas, son âme agitée frémis à l´intérieur de son corps. Des cris de la chambre voisinante viennent jusqu´à elle. Ce sont des cris d´un vieillard luttant contre son destin. Il ne veut pas que les infirmiéres lui changent les langes. Il est ou trop fier ou trop stupid. Tout le monde pense qu´il est trop stupid. Quand il crie, elle entend le cri d´un enfant. Elle pense que d´une partie il crie même pour elle... au lieu d´elle. La dame d´à côté lui maudit. C´est déjà trois semaines qu´elle doit écouter ses cris. Elle est triste car ils lui vont amputer les doigts...et peut-être tout le pied. Les infirmiéres font attention à elle, le médecin vient et parle à elle. Peut-être elle se sent seule, elle ne veut pas mourir... elle a même proposé de l´argent aux garçons de la voiture d´ambulance. Ils ne veulaient pas l´accepter - les braves garçons - ou peut - être il y avait beaucoup des yeux pour voir.
 
Pendant que la vieille dame parle, la jeune femme plonge dans la faiblesse sans issue. Elle devient impuissante par rapport à la vie, elle devient personne, une masse sans raison, sans foi, sans espoir. Au-delà des yeux fermés, il y a le néant. Le corps qui dort n´a pas de l´âme.
Les infirmiéres la déshabillent, elle a encore de la force pour se mettre sur la table. Elle pense à rien, à personne, ni à elle-même, elle imagine une seule chose - le soulagement de la douleur.
 
 Elle respire dans le calme, dans le froideur de la salle. Elle est nue, fiére et stupide à la foi, mais elle reste calme. Elle ferme les yeux, elle va retenir rien de plus. Juste un peu du froideur, des faibles lumiéres, mais elle ne saura pas quand tout sera fini.  
 
Le temps passe. Le temps…n´est-t-il que la fleuve? L´eau qui coule et ne s´arrête jamais. Elle ne s´arrête, des fois elle devient sale, froide, chaude… elle disparait enfin, mais quand on plonge dans l´eau, elle nous entoure comme le temps. Impossible de la saisir, chaque fois quand j´y essaye, elle disparait de mes mains. Et puis quand je regarde les horloges tout autour, dans les bus, dans les trams, dans les chambres, dans les villes, dans les mains….je désire un petit arrêt du temps. Je vois les gens courir, et je vois ceux qui s´arretent. Ils réflechissent et me regardent. Je leur tends la main.
 
Le temps …est-ce juste de le compter? On le change contre l´argent, contre la santé, contre la maladie, contre l´amour. Des fois, on n´a pas d´occasion pour profiter de lui. Quoi y décide? Les voyages durent, les douleurs même… le temps passe.

 



Keby som bola spisovate¾kou | stály odkaz

Komentáre

  1. no vidíš
    a prd z toho viem, ale vyzerá to cool.......
    publikované: 09.09.2008 13:51:55 | autor: matahari (e-mail, web, autorizovaný)
Pozor, na konci je potreba spoèíta ne¾ahkú matematickú úlohu! Inak komentár nevložíme. Pre tých lenivejších je tam tlaèidlo kúzlo.



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